La santé mentale et l’obésité : une relation étroite !
La
lutte contre l’obésité est encore plus complexe qu’on pourrait penser selon
certains? Récemment, un article du Global
News Winnipeg (REF) a rapporté que la santé mentale pourrait expliquer plus de problèmes de
poids que prévu.
Selon le docteur Arya Sharma, professeur à la faculté de médecine à
l'Université de l'Alberta et président du réseau canadien de l'obésité,
l'interaction entre l'obésité et la santé mentale est complexe, mais nous ne savons
pas encore comment ces deux conditions sont liées, et nulle part dans le récent
rapport de la commission de santé mentale du Canada il n’y a mention de
l'obésité. Selon Dr. Sharma, la santé mentale est si profondément impliquée
dans l’obésité qu’elle devrait être considérée comme cause et conséquence
majeure! Selon celui-ci, l'évaluation de
la santé mentale devrait être évaluée avant même de commencer à parler des
habitudes de vie.
Un article sur le même
sujet était récemment publié dans le Toronto Star (REF) qui examinait les causes et les effets partagés entre l'obésité et les
maladies mentales. Ils démontrent que les
deux conditions finissent souvent par se combiner et exacerbant l’une ou
l’autre condition au fil du temps.
La dépression, l’anxiété, les troubles du sommeil, le stress
post-traumatique et même les dépendances sont tous des troubles de santé
mentale qui peuvent causer des changements au niveau de l'appétit, du dynamisme,
et de l’énergie consommée au repos (métabolisme) et ainsi contribuer à la prise
de poids. Les personnes obèses composent souvent avec des troubles de santé
mentale allant de problèmes d'image corporelle à des problèmes graves de
l'humeur, le tout pouvant être aggravé lorsque la prise en charge des habitudes
de vie n’est pas entamée avant de prendre en main la santé mentale, si
nécessaire.
Elder et al. (2012) ont même suggéré une relation bidirectionnelle entre l'obésité et la
dépression. En d’autres mots, l'obésité augmente
le risque de la dépression et la dépression augmente le risque d’obésité.
L'article décrit la première phase qui comprend une intervention intensive pour
changer les habitudes de vie pour atteindre une perte de poids significative. Toutefois, la
différence avec un traitement conventionnel c’est que 90 minutes par semaine
sont basées sur la théorie sociale cognitive qui inclue des activités telles que des techniques d'autogestion et
discussion sur les étapes du modèle de changement. Les réunions ont été conçues
pour être centrée autour du participant en favorisant un soutient interactif qui
permettant aux participants d'élaborer un plan précis pour
la semaine suivante. Les résultats indiquent que la perte de poids était
significativement corrélée à la baisse de stress et de dépression, par
conséquent, en aidant les gens à réduire le stress dans leur vie et de mieux
comprendre les liens entre le stress et l'appétit pour les aliments riches en
énergie ce qui peut renforcer leurs efforts à la gestion du poids.
Il est évident que la relation entre l’obésité et la santé mentale fonctionne
dans les deux sens. Les taux croissants d'obésité et des troubles de santé mentale en sont une preuve. Peut-être sommes-nous
en train d’ignorer un des principaux prédicteurs d'obésité en ignorant le bien-être
mental dans la prévention ou le traitement de cette condition chronique.
Le « post » cette semaine a été écrit part Lacey Lynes. Elle est une étudiante en dans le département de kinésiologie et récréologie à l'Université du Manitoba.
Il faut stopper l'obésité sinon......
RépondreSupprimer