Le guide d’activité physique canadien a été révisé sur la base des nouvelles données scientifiques recueillies depuis sa dernière version publiée en 1999. Dans cette capsule nous abordons le changement deslignes directrices au niveau des activités d’endurance (ex : marche, vélo…) récemment annoncées par la Société canadienne de physiologie de l’exercice et appuyées par Santé Canada.
Anciennes recommandations:4 à 7 jours par semaine à raison de 30-60 minutes par jour à intensité modérée.
Nouvelles recommandations: 150 minutes par semaine à intensité modérée OU 90 minutes par semaine à intensité élevée.
Depuis l’annonce des nouvelles recommandations en décembre 2010,certains médias ont mentionné que les recommandations d’activité physique (AP) avaient été revues à la baisse, principalement parce que les gens étaient trop sédentaires et n’arrivaient pas à atteindre les anciennes recommandations !Nous avouons, qu’à première vue, la divulgation des nouvelles recommandations donne cette impression quand on calcul ladurée maximaledes anciennes recommandations : 7*60 minutes= 420 min par semaine vs. 150 minutes par semaine pour les nouvelles recommandations. Après quelques discussions, réflexions et quelques recherches il est clair que cette première impression est erronée.Le tout a donné lieu à des sorties publiques de l’Agence de santé publique du Canada ainsi que la Société canadienne de physiologie de l’exercice. L’une de ces sorties a été un séminaire diffusé sur le web.
Pour tous professionnels en activité physique, le défi a toujours été d’arriver à produire des recommandations claires et faciles afin de permettre aux gens de faire 30 minutes d’activité physique modérée le plus souvent possible [4 à 7 jours par semaine à raison de 30-60 minutes(ancien guide), effectuer au moins 10000 pas par jour ou maintenant, 150 minutes par semaines dans le nouveau guide].
Les nouvelles lignes directrices indiquent pour la première fois que des exercices d’une moins longue durée, mais, à intensité élevée peuvent être effectués pour atteindre les bienfaits au niveau de la santé. Lors de la publication des anciennes recommandations, il n’y avait pas encore d’évidences scientifiquesque des exercices avec intensité élevée permettaientd’acquérir des bénéficessimilaires en moins de temps que des exercices à intensité modérée. Dans les faits, on observe une relation entre l’intensité la quantité d’exerciceen forme de U inversé (Figure 1). Ainsi, les bienfaits de santé augmentent similairement avec l’intensité et le volume de l’activité physique jusqu’à un point ouil n’y a plus de bienfaits supplémentaires associés au fait d’augmenter encore l’intensité des exercices.
Désolé pour ceux qui étaient contents de voir qu’ils devaient faire moins d’activité physique pour maintenir une santé optimale. Le message demeure le même « Adonnez-vous à un maximum d’activité physique quotidiennement pour optimiser les bienfaits santé. Cependant, un minimum de 150 minutes par semaines d’activité physique à intensité modérée chez les adultes et un peu moins si l’intensité est élevée est nécessaire pour retirer des bienfaits santé optimaux.
En conclusion les nouvelles recommandations doivent s’interpréter ainsi :
- Des activités physiques à intensité élevée avec un volume inférieur permettent aussi d’atteindre une santé cardio-vasculaire optimale.
- La relation entre le temps consacré à l’exercice et l’intensité pour optimiser les bienfaits santé est en forme de U inversé.
Maintenant que le tout est clair, il faut maintenant informer les gens des nouvelles recommandations puisque seulement 15 % des adultes canadiens atteignent ces nouvelles recommandations et que les hommes le font en proportion plus importante comparativement aux femmes (17% vs. 14%). Même si on recommande depuis toujours de faire de l’activité physique à intensité modérée maintenant élevée, concrètement, comment savoir si notre intensité est modérée ou élevée ?
Je vous félicite pour votre initiative. Ce blog a un bon potentiel. Toutefois, afin d'en augmenter la crédibilité, je vous suggère de faire réviser vos articles par un professionnel de la langue française. Certains de vos textes comportent des erreurs grammaticales et des coquilles de forme qui rendent la lecture plus ardue.
RépondreSupprimerBonne chance!
P.S.: Sachez que je vous lis avec intérêt malgré les fautes...