On aime : les patates frites, jouer aux jeux vidéo, manger au restaurant, manger en grande quantité, mais de l’autre côté on déteste : les exercices exigeants, transpirer à grosse goûte, le céleri cru et la modération dans la nourriture. La plupart des adultes ont ce genre de sentiments et prennent annuellement une quantité de poids négligeable. Cependant, cette prise de poids se traduit par un surplus d’environ 1,5 lb par année dans la vie adulte. À partir de quel point, une livre en plus est une livre de trop? Qu’elle est le signal d’alarme pour qu’une personne réalise qu’elle est obèse?
Depuis quand une personne veut régler un problème si elle ne croit pas en avoir? Bref, toutes ces questions pour arriver à un constat : Il se peut fort bien que les gens obèses ne le réalisent tout simplement pas!
Demandez à votre voisin, votre neveu, votre père ou même votre grand-père s’ils se perçoivent comme « obèse » ils répondront sûrement « non » ou « peut-être un petit surplus de poids » ! Selon la pensée populaire, le terme obèse, est normalement associé un comportement lâche, une personne non persévérante, peu active et gourmande. Ainsi, les gens n’ont pas le goût d’être identifiés comme obèse. Cependant, l’Organisation Mondiale de la Santé définit l’obésité comme suit : « accumulation excessive de masse grasse pouvant engendrer des problèmes de santé et pouvant même conduire à une mort prématurée ». La signification du terme obèse est donc bien loin de la croyance populaire.
Cependant, environ 35 % de la population canadienne est cliniquement catégorisé en embonpoint et 25% obèses. Dès lors, si on se compare aux autres pour déterminer si on est obèse ou non, la comparaison est difficilement objective ! Des études se sont penchées sur la question. Est-ce que les gens se perçoivent ou non comme obèses lorsqu’ils le sont en réalité ?
Malheureusement, les parents n’identifient pas bien leur propre problème de poids et celui de leurs enfants. En effet, une étude à démontré que la moitié (51 %) des parents se perçoivent dans la catégorie de poids sain alors qu’ils sont en embonpoint ou obèse. De plus, 48% d’entre eux perçoivent leur enfant dans la bonne catégorie de poids alors que ce n’est pas le cas. Cette distorsion avec la réalité serait encore plus marquée entre mère et garçons qu’entre mère et filles. Finalement chez les adultes de 65 ans et plus, une étude a démontré que les femmes, de race blanche avec un niveau socio-économique élevé seraient plus en mesure de rapporter adéquatement leur catégorie de poids corporel LIEN.
En somme, puisque ~ 60% de la population est en surpoids ou obèse, il est tout à fait normal de faire ce genre d’erreur dans la catégorisation de notre poids corporel et celui de nos enfants. Il est donc important que les gens prennent conscience de leur catégorie de poids afin de juger s’ils doivent intervenir pour le réduire ou non. Une visite chez un spécialiste de la santé (kinésiologue, nutritionniste, médecin, infirmière,etc.) pourrait nous aider à avoir une catégorisation objective. Ainsi, les individus ayant un léger surplus de poids doivent se prendre en charge au même titre que les individus ayant une obésité plus importante. Au lieu de nous comparer aux autres, comparons-nous aux normes. Quel est votre IMC (poids en kg/taille m2)? Est-il supérieur à 25 kg/m2 ? Si oui, il faudra peut-être modifier ses habitudes de vie pour s’assurer d’une qualité de vie optimale!
Voir ce vidéo récent qui confirme nos propos.
Bonjour à vous, et oui je pense que j'aime mieux comme tout les gens de mon entourage mettre la tête dans le sable et ne pas me rendre compte que les obèses ces eux et pas moi. Les efforts sont trop pénibles pour arriver à perdre du poids à long terme.
RépondreSupprimerAprès tout, fermé les McDo et on ira manger au Subway. Payez l'abonnement aux gyms et doublez le prix au cinéma...Il est facile de prendre la solution bonne et pas cher.
Bravo, bon post pour ceux qui sont prêts à aller de l'avant !
Julie, femme de 40 ans qui s'avoue obèse mais qui n'a guère l'ambition de changer la situation.