La semaine dernière, l’une des agences gouvernementales américaines l’Agency for Healthcare Research and Quality (AHRQ) nous a contactée afin de parlor d'un outil permettant d’améliorer le service offert par les médecins de famille afin de traiter les conditions chroniques dont celles liées à l’obésité.
Nous avons accepté de le faire considérant que les propos de l’AHRQ sont importants et s’appliquent aussi au système de santé canadian. De manière générale, l’AHRQ suggère que les patients qui sont impliqués activement dans la prise en charge de leur santé et de leur traitement ont de meilleurs résultats pour traiter les complications auxquelles ils font face. En d’autres mots, si un patient pose des questions, s’informe avant de consulter son médecin et discute de ses préférences et obstacles, il aura plus de succès à contrôler ses conditions chroniques. L’agence avance que la plupart des patients sont passifs face aux propositions du médecin et n’adhèrent pas aux traitements proposés par manque de compréhension ou un manque de communication avec leur médecin. Pour pallier au problème, l’AHRQ propose un site web (www.ahrq.gov/questions) à l’intérieur duquel on retrouve trois étapes qu’un patient devrait faire avant, pendant et après un rendez-vous afin d’être proactif dans la prise en charge de ses conditions chroniques. Le site web contient également de nombreux vidéos qui malheureusement ne sont disponibles qu’en anglais.
Quelques un des points importants soulevés dans ces vidéos sont la peur de poser des questions par peur d’avoir l’air stupide, d’embarrasser le médecin ou de poser trop de questions. De façon surprenante, les médecins préfèrent avoir un patient alerté, conscient de sa condition ou de ses conditions chroniques et curieux plutôt qu’un patient passif. Il y même un médecin qui dit ouvertement dans un des vidéos qu’il adore se faire défier par les questions de patients
En conclusion, n’hésitez pas à poser des questions et discuter avec votre médecin pour améliorer le traitement de vos conditions chroniques. Il est clair que pour faire ceci, il faut un médecin de famille, car il est compréhensible qu’il soit difficile de discuter avec un médecin dans le cadre d’une clinique de type rendez-vous. En effet, des statistiques montrent que 14,4 % des Canadiens n’ont pas de médecins de famille et ce pourcentage augmente à 25,1% au Québec (REF).
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